Le rideau s'est officiellement levé sur la saison 2025 de Moto2 et, sous les projecteurs de Lusail, l'équipe Italjet Gresini Racing a vécu les montagnes russes des Grands Prix : courage, vitesse, frustration et fougue. La deuxième manche du championnat a été à la fois prometteuse et déchirante, avec Albert Arenas se hisse à une neuvième place durement gagnée, alors que Le week-end de Darryn Binder a été écourté par un problème technique après un retour héroïque.
🏁 Albert Arenas #75 – Points forts, intentions plus fortes
Albert Arenas a prouvé une fois de plus qu'il était un pilote à suivre cette saison. Après avoir affiché un rythme impressionnant tout au long des séances d'essais et des qualifications, il a répondu aux attentes. La course, cependant, a mis à l'épreuve le pilote et la machine, et même si ce n'était pas le meilleur run, Arenas a gardé son sang-froid et a réalisé une performance exceptionnelle. finition solide P9, collectant des points précieux pour le combat de championnat.
Je suis un peu déçu de la course, surtout parce qu'on aurait pu faire mieux : j'avais un bon rythme, mais je n'ai pas été aussi efficace qu'hier. On a marqué des points et récolté des données importantes : il va falloir travailler l'équilibre de la moto avec une charge de carburant plus légère, car j'ai eu plus de difficultés que le reste du week-end. Je veux me concentrer sur le positif et on va continuer à travailler dur : on veut être bientôt dans le groupe de tête.
Sa citation est éloquente : l'expérience et le sang-froid ont fait la différence lors de cette course. Même si ce n'était pas le résultat exceptionnel que l'équipe espérait, il a marqué une nouvelle étape dans la course au championnat, et les leçons apprises serviront de base pour la prochaine manche.
🔧 Darryn Binder #15 – Un week-end de promesses qui se termine en frustration
Pour Darryn Binder, cette course devait être une histoire de résilience. Après de récentes blessures, le simple fait d'être sur la grille de départ à Lusail était déjà une victoire majeure. Mais Darryn n'était pas là uniquement pour faire de la figuration : son rythme au warm-up avait montré un réel potentiel pour une belle fin de course. Puis, juste avant l'extinction des feux, la catastrophe a frappé.
J'étais très enthousiaste avant la course après le bon rythme affiché au warm-up. Malheureusement, dès notre arrivée sur la grille, j'avais déjà un problème avec la moto, mais j'ai quand même tenté ma chance et pris le départ. Après deux tours, le problème s'est aggravé et j'ai été contraint à l'abandon. C'est vraiment dommage, car je pense que nous avions de bonnes chances de terminer le week-end en beauté. Ce n'est jamais agréable d'être éliminé par un problème technique, mais c'est la course. Nous tirerons les leçons positives de ce week-end et reviendrons plus forts la prochaine fois.
La pilule a été dure à avaler, surtout après le travail acharné de l'équipe et les progrès réalisés par Binder dans sa convalescence. Mais même dans l'adversité, les points positifs étaient évidents : la vitesse est là, l'état d'esprit est vif et la combativité de Binder ne s'est pas émoussée.
🏁 Regard vers l'avenir : le feu brûle toujours
Le Qatar a rappelé à quel point les marges sont minces en Moto2. Pour Italjet Gresini Racing, ce week-end a été un mélange de fierté et de douleur, mais aussi de motivation. Arenas prend de l'ampleur, et Le rythme de Binder a montré qu'il était prêt à se battre Dès que la fiabilité sera au rendez-vous. Plus le championnat avance, plus la soif de victoires augmente.
Qu'il s'agisse d'une régularité dans le top 10 ou de remontées contre toute attente, l'équipe Italjet Gresini Racing ne fait que commencer. La flamme est allumée, et le meilleur reste à venir.